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Les équipements intercommunaux

Maison des services au public

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Les  MSAP (Maison des Services Au Public) ont  été  créées  par  l’État  et  les  collectivités  pour  maintenir  un  contact  humain  entre  l’administration  et  les  citoyens  face à la numérisation des services publics.

Assurance   maladie,   retraite,   allocations   familiales,  inscription  à  Pôle  emploi,  carte  d’identité,  permis  de  conduire,  carte  grise  ou encore carte de séjour : plus besoin de se déplacer, les démarches administratives s’effectuent ou s’initient désormais de chez soi. Mais  quand  on  est  peu  initié  au  web,  qu’on  n’a  pas  la  connexion  ou  l’équipe-ment nécessaire, qu’on a des difficultés de lecture  ou  pour  taper  au  clavier  ou  qu’on  a  simplement  une  question  sur  la  constitution  de  son  dossier,  l’exercice  peut  être  délicat.

« Les personnes qui viennent ici ont besoin  d’une  présence  physique.  Je  les  aide à constituer leur dossier ou ouvrir leur compte  en  ligne.  Certaines  ne  savent  pas  comment créer une adresse mail. D’autres souhaitent juste que leur formulaire soit vérifié avant de cliquer sur ‘valider’, d’autant qu’elles ne savent pas vraiment où part leur dossier», explique l'animatrice de maison des services au public, qui a suivi des  formations  à  la  préfecture  et  dans  les  différentes caisses de sécurité sociale (dont la CPAM, la CAF et la CNAV).

La MSAP a aussi pour but de renforcer l’accès aux droits. « En aidant une dame à remplir son dossier de retraite, j’ai vu quelle percevrait une pension de 300 euros par mois. Je l’ai informée qu’elle avait aussi le droit à une allocation. De même, les possibilités de percevoir  dans  certains  cas  l’allocation  logement en tant que propriétaire ou la CMU en tant que salarié sont bien souvent ignorées. »  Mais  pas  question  d’agir  à  la  place  des gens. « J’effectue la première démarche en  ligne,  prend  un  rendez-vous  pour  eux  si  nécessaire  et  les  pousse  ensuite  à  l’autonomie. »

La  MSAP  dispose  des  4  postes  informatiques du centre socio-culturel. Cet espace numérique est aussi utilisé pour les recherches d’emploi et de formation ou par des  collégiens,  lycéens  et  étudiants  pour  leurs travaux.

Sources Marne-et-Gondoire Hebdo n° 114 - Thomas Umiatowski

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MSAP de Marne-et-Gondoire

Ouverte du mardi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 h 30

Centre socio-culturel "Mix-City"

19, rue Louis Blériot

Lagny-sur-Marne

Tél. 01 60 93 45 08

 

Le moulin Russon

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Ce moulin à eau du 17e siècle, modernisé en 1852 avec un engrenage à l’anglaise qui le transforme en petite minoterie, avait cessé toute activité en 1911. Successivement moulin à eau, bâtiment industriel puis maison particulière d’un médecin, il appartient aujourd’hui à la Communauté d’Agglomération de Marne-et-Gondoire qui l’a réhabilité en 2004 afin qu’il retrouve son usage d’antan.



Le moulin Russon est aujourd’hui doté d’un aménagement scénographique coloré et moderne qui permet de comprendre son fonctionnement, tout en s’amusant. Animé par l’Office de Tourisme de Marne et Gondoire, il est devenu un site pédagogique et ludique, témoin d’une histoire parfois oubliée. Vous y découvrirez l’étonnant mécanisme mû par la seule force de l’eau. Deux membres de l’équipe possèdent un diplôme de meunier et le moulin est équipé pour produire et vendre de la farine.



Un programme annuel d’animations variées (ateliers, jeux) est maintenant proposé au public familles et enfants. Vous retrouverez les grands classiques du moulin Russon comme les ateliers pain et petit meunier mais également de nombreuses nouveautés comme les ateliers autour de l’apiculture, Petits cuistots ou les jeux d’orientation.

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Informations pratiques

Moulin Russon
Rue du lavoir – 77600 Bussy-saint-Georges
Tél. 01 64 77 27 14
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.



Visite libre du moulin :

Octobre à mars : les mercredis et dimanches après-midi de 14 h 00 à 17 h 00. Fermeture les dimanches de décembre et de janvier

Avril à septembre : Les mercredis de 14 h 00 à 17 h 00 et dimanches de 15 h 00 à 18 h 00.

 

Conservatoire intercommunal

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La communauté d'agglomération de Marne-et-Gondoire a mis en place un projet global "Musique en Marne-et-Gondoire" qui comprend le conservatoire de intercommunal, des festivals et programme "Musique pour tous".

L'enseignement spécialisé de la Musique

Le Conservatoire de Marne-et-Gondoire est composé de 7 sites d'enseignement : Bussy-Saint-Georges, Collégien, Chanteloup-en-Brie, Lagny-sur-Marne, Saint-Thibault-des-Vignes, Thorigny-sur-Marne/Pomponne et Dampmart.

Son projet pédagogique et artistique offre des dispositifs d’enseignement et de pratiques très diversifiés, adaptés aux élèves et musiciens amateurs du territoire :

• un accès ouvert : 2 700 élèves ;
• un choix large de pratiques musicales : plus de 50 disciplines ;
• des parcours adaptés aux différents publics, de 3 à 77 ans…
• une équipe pédagogique de qualité : 160 musiciens enseignants et musiciens intervenants ;
• des modalités d’enseignement variées : cours hebdomadaires, bimensuels, mensuels, des sessions, des séances personnalisées ;
• des dispositifs de découverte et de sensibilisation ;
un conservatoire accueillant pour les personnes en situation de handicap.

Des festivals

Plusieurs rendez-vous rythment l'année :

Frisson baroque,

Les Ritournelles,

l'Oreille curieuse

et Automne jazz

Festival Les Ritournelles, à l'école maternelle de Collégien © Yann Piriou

 

 

 

 

Musique pour tous

Depuis trois ans, le territoire bénéficiait de l'accompagnement de la Philharmonie de Paris avec le dispositif DEMOS. À la rentrée 2019, la communauté d'agglomération de Marne-et-Gondoire a décidé de pérenniser le dispotif de façon automne en créant "Crescend'O".

Des projets en direction de la petite enfance, de la vie locale et du public en situation de handicap sont également mis en place.

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Informations

Pour connaître toute l'actualité et les services de Musique en Marne-et-Gondoire, rendez-vous sur le portail de Musique en Marne-et-Gondoire.

 

Parc culturel de Rentilly

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Le Parc culturel de Rentilly - Michel Chartier

Inauguré en septembre 2006 par Michel Chartier*, alors Président de Marne et Gondoire, le Parc culturel de Rentilly - Michel Chartier s’inscrit dans le projet de territoire de la communauté d’agglomération, de faire de la culture un élément fort et fédérateur entre ses habitants.

 

 

 

 

 

 

un Parc arboré aux multiples essences centenaires

© Yann Piriou

un centre de ressources documentaires

© Yann Piriou

des animations culturelles et des résidences d'artistes dans les bains turcs, la salle des trophées etc

© Laurent Paillet

des festivals : Frisson baroque, prinTemps de paroles, Automne jazz

un château-miroir, imaginé par l'artiste Xavier Veilhan, les architectes Elisabeth Lemercier et Philippe Bona et le scénographe Alexis Bertrand, accueille les expositions des collections du FRAC Ile-de-France

Le Parc culturel de Rentilly - Michel Chartier

1, rue de l’étang

77600 Bussy-Saint-Martin

Renseignements : 01 60 35 43 50

Courriel : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Site : www.parcculturelrentilly.fr

 

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Interview parue dans l'Écho de Collégien n°100 - mai 2012

Nouvelle vie

Effet miroir

Un coup d’œil à l’image du château de Rentilly et c’est le rêve qui l’emporte – un château dans les nuages, un mirage de forêt, une utopie avec des fondations. À deux pas de Collégien, le château du Parc culturel de Rentilly s’apprête à connaître sa « renaissance » - une vie supplémentaire - une de plus – tant le lieu s’est prêté plus que tout autre aux réinventions en fonction des hommes et des époques. Pour sa prochaine existence, c’est à l’artiste Xavier Veilhan qu’a été confié le soin d’écrire le chapitre suivant. Interview.

Comment est née l’idée de recréer le château sous cette forme ?

Elle est née de déductions assez pragmatiques. L’équation de départ était la suivante : la présence du bâtiment dans un endroit géométriquement immanquable avec une dimension symbolique et puis d’un autre côté, un château qui n’est plus que l’ombre de lui-même. L’idée première était donc de le faire disparaître par la monochromie, une couleur en accord avec le parc, un camouflage. Mais techniquement cela semblait difficile d’apposer une même couleur sur une grande diversité de matériaux, cela posait aussi des problèmes d’entretien. Les termes du concours mentionnaient de préserver des éléments des années 50 et moi je butais sur cette question. Je pensais plutôt « Comment faire entrer le parc dans le château ? » J’ai alors soutenu l’idée de tout casser mais de conserver le sous-sol, le lieu qui m’a le plus touché, avec ses caves voutées, tout en saisissant l’image des arbres dans la surface.

Concrètement, comment sera conçu le nouveau château ?

Il sera revêtu de plaques d’inox, un matériau que j’ai déjà utilisé pour plusieurs sculptures exposées en extérieur en Angleterre et au Liban. On garde les murs, on désenclave le sous-sol qui devient un lieu d’accueil, au-dessus 2 étages constitués de deux plateaux de 500 m² avec un système de cloisons amovibles qui permettra une souplesse d’accueil des œuvres.  La hauteur de la façade est aussi modifiée avec la création d’une terrasse destinée à accueillir des expositions tout autant que le public pour boire un verre ou admirer la vue, la cime des arbres.  J’ai travaillé en concertation avec les architectes Elisabeth Lemercier et Philippe Bona, que je connais bien puisque j’ai conçu avec eux mon atelier et le projet de la Maison noire, et le scénographe Alexis Bertrand.

Qu’attendez-vous de ce projet ?

Tout l’enjeu du projet est d’être pragmatique : accueillir des artistes et du public. Je sais que les gens se poseront des questions telles que « Où sont les portes ? Ne va-t-il pas faire trop chaud dans le bâtiment ? ». Mais j’ai essayé de mettre en avant ce qu’il y a de plus beau dans ce château à la vie mouvementée. J’ai essayé de créer quelque chose de respectueux et de novateur, d’offrir une nouvelle vision, une « idée de château ». J’aimerais faire perdurer ce sentiment : un endroit où on ait envie d’aller et de revenir. J’aimerais que l’image de ce château soit emblématique, forte, qu’elle puisse faire le tour du monde, que les habitants soient fiers de « leur » château.

Photographie © Diane Arques

La vie de château

- Une première vie au début du XVIe siècle, un château reconstruit « à l’italienne » au XVIIIe, agrandi dans un style Louis XIII au XIXe, incendié par les troupes allemandes en 1944, reconstruit en 1954, squatté dans les années 80, écrin d’œuvres d’Art contemporain depuis la création du Parc culturel de Rentilly en 2006.

- La réhabilitation du château, entreprise à l’initiative de Marne-et-Gondoire avec le soutien de la région et de la Drac Ile-de-France au titre de la commande publique, confirme sa vocation de lieu d’exposition dédié à l’Art contemporain. Pour ce faire, un concours a été lancé en juillet 2011. Le projet de Xavier Veilhan a été retenu parmi les finalistes (Laurent Pariente, Tobiazs Rehberger, Guillaume Leblon)

- Xavier Veilhan  est une figure majeure de la scène artistique française. Machines, hommes, animaux revivent  sous forme de sculpture de bois ou par le bais de technologies de pointes. Ses requins en Angleterre, son rhinocéros au centre Pompidou, son carrosse bardé de son équipée au château de Versailles sont à découvrir sur www.veilhan.net

- Début des travaux été 2012 – inauguration 22 novembre 2014.